CDP : Tout savoir sur le Carbon Disclosure Project

CDP : Tout savoir sur le Carbon Disclosure Project

Le CDP (Carbon Disclosure Project) est un organisme international gérant l'une des plus grandes bases de données environnementales pour les entreprises, villes et États grâce à son système de reporting. Le score que le CDP attribue aux organismes est aujourd’hui scruté par les investisseurs et acheteurs. Comment fonctionne ce système et comment améliorer sa note ?

Matthieu Duault

Matthieu Duault

Climate Copywriter

Mise à jour :
19/4/2024
Publication :
23/10/2023

Le CDP, ou Carbon Disclosure Project, est une organisation internationale bien connue des professionnels du carbone et de la RSE. Il est l’une des figures de référence en matière de lutte contre le changement climatique et de reporting sur les performances environnementales des entreprises.

Fonctionnant sur un système similaire à celui d’une agence de notation, il évalue des milliers d' entreprises, villes, régions en fonction de leur niveau de transparence sur les données environnementales et leur engagement en matière de réduction de leur empreinte carbone et plus globalement de leur impact sur le climat, les ressources en eau et la déforestation.

Il accompagne également l’ensemble de ces organisations dans leur transition écologique en leur fournissant les clés pour mettre en place une stratégie de développement durable pérenne et efficace.

Qu'est-ce que le Carbon Disclosure Project (CDP) ?

Le CDP, anciennement appelé Carbon Disclosure Project, est un organisme à but non lucratif créé en 2000 au Royaume-Uni, partageant la même philosophie que le GRI. Il détient à ce jour la plus grande base de données mondiale de reporting environnementaux d’entreprises et de villes, là où le GRI se concentre sur les Etats et organisations internationales.

Il est présent officiellement, ou dispose de partenaires, dans plus de 50 pays à travers le monde. Pour ses activités européennes, son siège est à Berlin mais il est également présent à Londres, Bruxelles et Stockholm.

Le CDP permet aux entreprises et institutions de diffuser publiquement des informations sur leurs performances environnementales. Plus de 18 700 entreprises à travers le monde, dont 5 800 en Europe, reportent actuellement dans le cadre du CDP sur leurs impacts environnementaux et leur implication en matière de changement climatique, de sécurité de l’eau et de préservation des forêts.

C’est également le cas de plus de 1 100 villes, États et régions dont 150 en Europe.

Le CDP réalise ses reportings au moyen de questionnaires complétés chaque années par les entreprises, villes, régions et Etats volontaires. Ces reportings extra-financiers ont évolué au cours du temps et couvrent actuellement 3 grands domaines d’expertise : le climat, les ressources en eau et la forêt.

  • 2003 : le CDP démarre son activité en collectant les données sur les émissions de GES des entreprises
  • 2010 : le CDP élargit son spectre d’analyse en ajoutant des informations liées à la gestion des ressources en eau. Il complète également son enquête sur les GES avec l’ajout d’un module “Oil and Gas”.
  • 2013 : le CDP poursuit l’élargissement des sujets traités par ses enquêtes en ajoutant une nouvelle analyse concernant l’impact des entreprises sur la déforestation.
  • 2016 : le CDP modifie son système d’évaluation en s’appuyant sur le “Level of Engagement Score” en lieu et place du “Climate Performance band” et du “Climate Disclosure Score”.

Une campagne de collecte est lancée chaque année via la diffusion de questionnaires. Elle permet de nourrir la base de données du CDP. Cette base est exploitée principalement par 2 types de structures :

  • Les investisseurs : le CDP permet notamment aux acteurs des marchés financiers d’obtenir des informations sur les entreprises et leur niveau d’implication sur les sujets environnementaux. A ce jour, le CDP a été sollicité par 746 acteurs financiers qui gèrent un portefeuille d'actifs estimé à plus de 136 milliards de dollars.
  • les acheteurs : les entreprises se servent de la base de reportings du CDP pour se renseigner sur leurs fournisseurs. C’est aujourd’hui plus de 280 acheteurs, représentant un pouvoir d’achat cumulé de 6.4 milliards de dollars qui ont demandé à leurs fournisseurs de réaliser un reporting CDP.

Les Secteurs d'Intervention du CDP

Comme évoqué précédemment, les rapports du CDP se concentrent actuellement sur trois grandes thématiques : le changement climatique, les ressources en eau et la déforestation.

Le changement climatique

Analyse historique menée par le CDP, l’impact des entreprises sur le climat est analysé sous différents angles, le plus important étant les émissions de gaz à effet de serre générées par les entreprises.

Le questionnaire envoyé aux entreprises, le plus complet des trois, se penche sur les problématiques de gouvernance des entreprises, leurs méthodologies de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre, les types et quantités d’énergies consommées dans le cadre de leur activité, les actions menées pour réduire leur impact carbone…

Les secteurs considérés comme étant les plus émetteurs doivent également répondre à des questions sectorielles complémentaires.

Les ressources en eau

Face à la crise de l’eau qui s’accélère d’années en années, de par nos rythmes et modes de consommation ainsi que de par les effets directs du changement climatique, le CDP a choisi à partir de 2010 d’intégrer une enquête sur ces thématiques dans ses rapports annuels.

Elle soulève que seul 1.2% de l’eau présente sur la planète est utilisable par l’homme et que selon les Nations Unies, l’approvisionnement en eau risque de chuter de 40% d’ici à 2030.

La mission du CDP est donc non seulement de s’intéresser aux secteurs d’activités les plus consommateurs en eau mais également de leur proposer des alternatives et de les accompagner dans le changement de leurs modes de production.

La déforestation

L’enquête sur l’impact des entreprises sur les forêts a été lancée en 2013 par le CDP. Considérant le rôle crucial des écosystèmes forestiers dans l’équilibre naturel (régulation des émissions de carbone, biodiversité, approvisionnement en eau), le CDP a décidé d’analyser l’impact des entreprises sur les forêts et leur dépendance à ces écosystèmes.

Aujourd’hui, la principale cause de déforestation est l’agriculture avec la transformation des terres forestières en terres agricoles. C’est donc logiquement vers ces secteurs que s’est d’abord portée l’attention du CDP en s’intéressant à quelques produits agricoles clés, principaux responsables de la déforestation.
Ils ont ensuite étendu cette analyse à tous les écosystèmes et vont prochainement publier des rapports sur l’impact des entreprises sur ces écosystèmes et leurs initiatives visant à les restaurer ou a minima à réduire cet impact.

Comment fonctionne le CDP ?

Chaque année, le CDP met à disposition de nouveaux questionnaires auxquels les entreprises peuvent répondre en ligne. Ces questionnaires, une fois complétés, sont évalués par des partenaires formés par le Carbon Disclosure Project.

Les entreprises ne sont pas tenues de répondre à l’ensemble des trois questionnaires. Elles peuvent répondre à l’un ou l’autre en fonction de leur secteur d’activité ou des demandes de leurs investisseurs ou clients.

Dans le cadre du questionnaire sur le changement climatique, le CDP a mis en place un système de classification, le CDP-ACS, permettant de catégoriser les entreprises selon leur secteur d’activité et de leur attribuer ainsi les questionnaires sectoriels les plus à mêmes de correspondre à leur profil. L’objectif de cette approche sectorielle est d’identifier les activités principales de chaque structure afin de mieux comprendre quels sont les risques et opportunités auxquels elles sont confrontées et quel peut être leur impact environnemental.

Le CDP-ACS est un classement à trois niveaux se concentrant sur le secteur d’activité puis le groupe d’activité et enfin l’activité spécifique. Pour qu’une entreprise soit soumise à un questionnaire sectoriel spécifique, l’activité concernée doit représenter a minima 20% de ses revenus.

Le questionnaire générique sur le changement climatique est constitué de 15 modules :

  • Gouvernance
  • Risques et opportunités
  • Stratégie d'entreprise
  • Objectifs et performances
  • Méthodologie de collecte
  • Données carbones
  • Energie
  • Données complémentaires
  • Vérification
  • Prix du carbone
  • Engagements
  • Biodiversité

Les entreprises seront ensuite évaluées sur la base des réponses données dans ces questionnaires. Les questionnaires sectoriels permettant principalement de tenir compte des subtilités inhérentes à certains secteurs d’activité lors de cette évaluation.

Les rapports pourront ensuite être diffusés publiquement ou rester confidentiels et être diffusés aux parties prenantes en faisant la demande explicite.

Score CDP : les différents niveaux de performance

Au terme de leur évaluation, les entreprises recevront une note allant de A à D permettant d’évaluer leur performance environnementale ainsi que leur niveau d’engagement dans une stratégie de réduction de leur impact environnemental.

Une dernière notation, F, intègre les structures n’ayant pas fourni suffisamment d’informations environnementales (en quantité ou en qualité des données) pour établir une note de performance.

A - Leadership : Les organisations font preuve de transparence dans la transmission de leurs informations en matière de changement climatique, déforestation et/ou gestion de l’eau. Elles ont déjà fait preuve de bonnes pratiques et ont mis en place une stratégie de réduction de leur impact environnemental avec des objectifs clairs fondés sur la science (SBTi) et un plan d’action afférent sur l’ensemble de leurs opérations et de leurs chaînes de valeur.

B - Management : Les organisations ont pris en compte l’impact de leur activité sur l’environnement et mis en place une première stratégie et/ou de premières initiatives pour le réduire. Elles n’ont cependant pas d’objectifs clairs ou suffisamment ambitieux pour être considérées comme leaders.

C - Knowledge : Les organisations ont pris conscience de l’impact de leurs activités sur le changement climatique, la déforestation et/ou les ressources en eau mais ne l'ont pas encore intégré à leur stratégie d’entreprise.

D - Disclosure : Les organisations font preuve de transparence en divulguant leurs données d’activité et leur impact sur l’environnement mais n’ont pris aucune mesure concrète ni engagé aucune démarche sinon celle de répondre au questionnaire CDP.

 

Pour qu’une entreprise soit notée au niveau A, il faut au moins atteindre ce niveau dans l’un des trois questionnaires. En 2022, plus de 330 entreprises, dont 147 européennes, ont obtenu la note A du CDP, sur un total de plus de 15 000 répondants. La forte proportion d'entreprises européennes dans ces résultats récompense aussi les efforts de l'Union européenne en matière de politique environnementale.

Pourquoi le CDP est-il essentiel pour les entreprises ?

Le CDP est un organisme réputé pour son sérieux et dont l’expertise est aujourd’hui reconnue à l’international. Son score influence de nombreux acteurs et atteindre le plus haut niveau représente le Graal pour les entreprises qui se soumettent à ses questionnaires annuels. Un score élevé est synonyme de davantage de contrats signés avec ses clients et de meilleures relations avec les potentiels investisseurs.

Anticiper les contraintes réglementaires

Répondre aux enquêtes du CDP permet aux entreprises de se mettre en conformité avec les nouvelles réglementations vertes qui essaiment à travers le monde. Cela permet également aux entreprises d’anticiper le durcissement de ces réglementations en préparant au mieux leurs reportings mais également en agissant structurellement sur leur business model et leurs modes de production pour réduire de manière pérenne leur impact sur l’environnement tout en repensant leurs relations avec les différents acteurs de leur chaîne de valeur.

Par exemple, il est difficile aujourd’hui de ne pas voir de lien entre la nouvelle réglementation européenne CSRD et le fonctionnement des enquêtes du CDP. Il y aura forcément des synergies dans les processus de collecte des données environnementales et les actions à mettre en place. Le scoring CDP et le reporting CSRD partageant des objectifs communs tels que l’attractivité financière des entreprises vertueuses en matière environnementale ou l’obligation de transparence.

Renforcer son attractivité financière

L’un des objectifs principaux visé par les entreprises lorsqu’elles répondent aux enquêtes du CDP est d’accroître leur attractivité financière. De plus en plus d’investisseurs scrutent les scores CDP des entreprises en amont de leurs stratégies d’investissement. C’est même devenu un “must have” pour beaucoup d’entre eux.

Le CDP a d’ailleurs mis à disposition des investisseurs un outil, Climetrics, leur permettant d’identifier les fonds qui soutiennent le mieux les entreprises vertueuses en matière de transparence des informations et d’impact environnemental.

Climetrics attribue une note allant de 1 à 5 aux fonds d’investissement en fonction de leur performance environnementale. L’outil évalue des milliers d’entreprises selon leur impact et va ensuite attribuer les notes aux fonds selon la moyenne pondérée de leurs positions.

A l’instar du Pacte Vert européen qui vise, via la SFDR et la taxonomie verte, à réorienter les investissements vers les entreprises contribuant activement à l’objectif du net zéro en 2050, le CDP fournit aux acteurs financiers les informations leur permettant de prendre des décisions avisées dans le cadre de leur stratégie d’investissement. Les entreprises souhaitant bénéficier de ces investissements ont donc tout intérêt à faire preuve de transparence et à engager des actions de réductions de leurs émissions de CO2 et de leur impact environnemental.

Améliorer son image de marque

Un dernier avantage, non des moindres, est l’amélioration de l’image de marque des entreprises. La transparence des entreprises et leur considération pour les sujets liés à la RSE et en particulier au climat sont de plus en plus scrutés par les différentes parties prenantes des entreprises : clients, consommateurs, acheteurs, investisseurs…

C’est également l’occasion pour l’entreprise de mettre en avant les efforts qu’elle entreprend pour maîtriser et réduire son impact environnemental.

Enfin, au-delà des scores CDP demandés de manière directe par ses parties prenantes, c’est aussi l’occasion pour l’entreprise d’attirer de nouveaux clients et investisseurs en communiquant sur ses engagements.

Comment améliorer son Score CDP ?

Beaucoup d’entreprises entament leur enquête CDP avec appréhension, effrayées par l’éventualité d’obtenir un score plutôt faible et les conséquences négatives que cela pourrait avoir sur leur activité. D’autres préfèrent tout simplement s’en passer lorsqu’elles ont la possibilité de le faire.

La première chose que vous devez vous dire, c’est qu’avec le durcissement des réglementations environnementales, il est hautement probable que c’est un exercice auquel vous devrez de toute façon vous plier prochainement, que ce soit dans le cadre du CDP ou un autre comme la CSRD.

Ensuite, participer aux enquêtes du CDP permettra dans tous les cas de figure, de mettre en avant votre transparence. Une qualité hautement valorisée par les investisseurs. C’est aussi l’occasion de bénéficier des conseils et de l'accompagnement du CDP pour entamer une réelle politique de transition écologique.

Enfin, n’oubliez pas que le score CDP dépend aussi de la transparence de votre démarche. Fournir des données complètes et de qualité aura déjà un impact sur votre score. Certaines méthodes vous permettront de simplifier l’exercice du questionnaire et d’améliorer votre score CDP.

Le bilan carbone

Le questionnaire sur le changement climatique est le plus complet et le plus complexe des trois questionnaires génériques du CDP.

En réalisant un bilan carbone, vous disposerez d'ores et déjà des données clés vous permettant de répondre à de nombreuses questions environnementales présentes dans ce questionnaire du Carbon Disclosure Project. Plus votre bilan carbone sera complet, c’est-à-dire sur les scopes 1, 2 et 3, et de qualité, en privilégiant l’approche physique à l’approche monétaire, plus vous améliorerez votre score CDP. Si les quantités d’émissions de GES sont prises en compte, la méthodologie et l’engagement de l'entreprise sont également des critères importants.

Suivre une démarche SBTi

Réaliser un bilan carbone est une première étape. Il s’agit ensuite de se fixer des objectifs de réduction de vos émissions de gaz à effet de serre et d’établir un plan d’action qui s’inscrit dans une temporalité définie en amont.

Le CDP est partenaire de l’initiative SBT (Science-Bases Target) visant à mettre en place un plan de décarbonation des entreprises compatible avec la science, la Science Based Target Initiative, et alignés avec les objectifs fixés par les Accords de Paris. C’est une méthode reconnue et hautement valorisée qui permet à l’entreprise de faire preuve de son engagement dans la réduction substantielle des émissions mondiales de GES.

Piloter efficacement sa collecte de données

La collecte de données est une tâche complexe. Les données nécessaires pour compléter les questionnaires du CDP peuvent être difficilement accessibles selon votre structure, secteur, organisation…, sont disséminées sur l’ensemble de votre chaîne de valeur et existent dans une large variété de formats, avec des niveaux de qualité très variables.

Le travail de collecte est donc une tâche qui doit nécessiter l’implication de tous les acteurs de votre entreprise et être pilotée par une personne dédiée au sein de votre entreprise qui centralisera l’info et suivra votre plan d’actions. C’est la plupart du temps le rôle d’un-e directeur/trice RSE.

S’appuyer sur un outil dédié est souvent la meilleure des solutions. Il vous permettra de simplifier la collecte auprès des différentes parties prenantes, de traiter les données et de mettre en place un plan de réduction d’impact en tenant compte des nombreuses variables que cela implique.

Pour vous accompagner dans cette tâche, le CDP dispose d’une liste de solutions qu’il a accrédité pour vous accompagner dans votre transition écologique.

Qu’est-ce qu’une solution accréditée par le CDP ?

Le CDP a identifié et accrédité une liste de fournisseurs de solutions et services en mesure d’accompagner les entreprises qui participent à leurs enquêtes dans leur plan de transition écologique : calcul de l'empreinte carbone, mise en œuvre d'actions de réduction des émissions...

L’objectif est de permettre à ces entreprises de bénéficier du meilleur accompagnement pour réaliser une analyse de qualité de leur impact environnemental et d’engager des actions permettant d’agir de manière substantielle sur cet impact.

Pour intégrer cette liste de fournisseurs, différents critères sont pris en compte dont certaines exigences de sécurité. Le fournisseur doit également recueillir 6 témoignages clients dont au moins 3 grandes entreprises et 3 entreprises répondant déjà annuellement aux questionnaires du CDP.

Ces entreprises doivent ensuite fournir au CDP des informations quant au type de service fourni, sa qualité, son rapport qualité-prix, son ROI et enfin son niveau de recommandation.

Traace fait partie de la liste de fournisseurs accrédités par le CDP dans 6 catégories :

  • Greenhouse Gas Emissions Inventory - Inventaire des émissions de gaz à effet de serre
  • Data Collection & Software Services - Collecte de données et services logiciels
  • Environmental Target Setting - Définition d'objectifs environnementaux
  • Scenario Analysis - Analyse de scénarios
  • Scope 3 Services - Services liés aux émissions Scope 3
  • Sustainability communication - Communication sur le développement durable

Conclusion

Participer aux enquêtes menées par le CDP est certes chronophage mais permet de bénéficier de nombreux avantages. L’intérêt grandissant des score CDP auprès des investisseurs et acheteurs vous amènera de toute façon à y participer un jour ou l’autre dans le cadre de votre croissance. Mieux vaut donc s’y préparer et l’anticiper plutôt que d’y répondre de manière contrainte.

Les entreprises européennes bénéficient d’un avantage dans cette course. Les réglementations mises en place dans le cadre du Pacte Vert européen, notamment dans le cadre de la CSRD,  obligent déjà des milliers d’entreprises à réaliser un bilan carbone et une analyse de l’impact environnemental de leur activité. Elles disposent donc déjà de la plupart des données nécessaires pour compléter les questionnaires CDP et sont aujourd’hui dans un cadre favorable pour mettre en place une stratégie de transition écologique.

Sources :

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